Exception
à la règle : l'idylle entre Vogelsang et la mortelle
Penthésilée, belle créature, qui récite
évidemment des vers de Kleist mais représente un danger pour
la communauté. Tout cela ne va pas aller sans complications...
Tout
au long du récit, Gérard est respectueux des lois du genre.
Dormition, balles d'argent, appréhension de la lumière, existences
multicentenaires des protagonistes, qui permettent de traverser
l'Histoire et de se confronter à ses moments déterminants. On est
plus proche néanmoins des écrits de Jean Ray et de Leo Perutz que
de la saga Twilight de Stephenie Meyer (au ''Top Dix des
Livres pour les Lecteurs Réticents''). On ne s'en plaindra pas :
l'auteur de Porte Louise n'écrit pas pour les ados
attardés et les adulescents. Il nous offre un grand roman,
moins codé que les précédents mais tout de même occulte et
inquiétant, qu'on a aimé sincèrement.
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