Histoire mouvementée que celle du Parthénon. C’est à se demander comment ce monument de la mémoire européenne est encore debout. François Queyrel, spécialiste de l’archéologie grecque, nous livre tout ce qu’il convient de savoir sur cette institution vieille de plus de vingt-cinq siècles, refuge d’Athéna Polias, déesse de la cité et de la victoire, et symbole de notre histoire. L’édifice a subi les outrages du temps, mais également des invasions et des batailles. Ses frises ont été saccagées, démantibulées, dispersées dans divers musées. Queyrel a procédé à une reconstitution des quatre frontons, en particulier grâce au travail d’un artiste qui les a reproduites avant l’explosion de 1687 – alors que le monument, occupé par les Ottomans, servait de dépôt de munitions ! – et, entre autres déprédations, le pillage du Britannique Elvin.
Une étude intéressante qui s’attarde peut-être un peu trop sur la description des frises mais qui a le mérite de ne rien omettre de l’histoire comme du devenir du monument ancré dans le sol sacré de l’Acropole. « Le Parthénon, incarne véritablement les dieux d’Athènes en les liant à la Terre mère », écrit Queyrel. Aujourd’hui, il est pour nous bien plus que cela ; souvent pillé, dégradé, profané, mais toujours debout !
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