Les Vraies richesses
est un écrit dédié « à ceux du Contadour ». Giono y
expose les raisons qui l'ont poussé à en rédiger la matière.
Il propose à ses lecteurs d'organiser une montée à l'endroit qui
lui a inspiré le plateau Grémone de son précédent et flamboyant
roman Que
ma joie demeure.
L'écrivain
et
ses compagnons quittent
Manosque pour gagner en deux jours le Plateau de la montagne de Lure.
Giono se blesse au genou la petite troupe est immobilisée dans le
petit village du Contadour. « Tout a commencé là. Nous ne
sommes partis qu'après avoir acheté tous ensemble une maison, une
citerne et un hectare de terre autour. Là est désormais notre
habitation de l'espoir. »
Là,
au Contadour,
entouré de ses compagnons, tandis qu'au-delà
s'étend « l'élargissement de la vie du monde », Giono
éprouve une infinie sensation de bien-être, celle où s'expriment
les authentiques valeurs. C'est avec cette vision à l'esprit qu'il
compose Les
Vraies Richesses.
L'écrivain, en poète, déploie ici tout son talent et sa puissance
d'évocation. Le terroir, la ruralité, les paysages éternels, les
bergers, les paysans. Il déplore la vie des villes où tout est
corrompu et voué à la complication. Dénonçant ce monde plein d'artifices et d'inutiles rutilances qui voudrait
s'imposer à tous. Un discours qui n'a rien perdu de son mordant.
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