Le
propos de l'auteur, qui surfe sur la vague du Indignez-vous !,
est simple : il est grand temps de maîtriser son rapport aux
nouvelles technologies qui créent de la dépendance. Autrement dit :
survivre sans internet et téléphone portable. Qui est prêt à
tenter l'expérience ? De plus en plus d'individus et de
structures s'y essayent et font figure, en la matière, de pionniers
face à une somme colossale d'intérêt en jeu, à commencer par la
publicité. Car l'ultra performance ne donne pas pour autant plus de
sens à la vie. Elle est même porteuse de « performances
insignifiantes ». En tout cas pour le consommateur, puisque les
multinationales, par le biais de cette technologie, collectent de
leur côté une information très signifiante et significative...
La
connexion est aussi cause de déconcentration, notre capacité
d'attention s'en trouve dépréciée (par exemple, il est prouvé
qu'il est de plus en plus difficile aux internautes assidus de lire
un livre). De fait, la connexion nous déconnecte. Et l'on commence à
voir des intoxiqués opter soudain pour le mode déconnecté. Ce que
font, par exemple au Japon, les Mori Girls, ou ''filles de la
forêt'', qui optent pour le « ralentissement et le retour aux
traditions ».
La
meilleure manifestation du désir de liberté semble donc être la
reconnexion à soi-même. Il y a des vertus dans le silence, la
solitude, l'oisiveté. Et l'auteur de nous orienter vers quelques
lectures de références, de Jean-Jacques Rousseau à Sylvain Tesson
en passant par David Thoreau, grand contempteur de la technologie.
Ces hommes ont vécu et c'est ce que préconise Rémy
Oudghiri : ne pas oublier de vivre. Cela commence tout
simplement par savoir s'étonner et
lever les yeux vers le ciel.
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