C'est
un livre phare, autobiographique, qui raconte la vie du poète
Thoreau dans une cabane perdue au milieu des bois deux années durant
('expérience qu'a réitéré Sylvain Tesson durant 6 mois en
Sibérie). Ces phrases extraites de l'ouvrage illustrent sa démarche.
« Vers la fin de mars 1845, j'empruntai une hache et m'en allai
dans les bois près de l'étang de Walden, près de l'endroit où
j'avais l'intention de bâtir ma maison (…). Je m'en allais dans
les bois parce que je voulais vivre sans hâte, faire face seulement
aux faits essentiels de la vie, découvrir ce qu'elle avait à
m'enseigner, afin de ne pas m'apercevoir, à l'heure de ma mort, que
je n'avais pas vécu. » Thoreau se raconte, fait partager ses
réflexions sans véritable projet ou plan. Il erre au gré de sa
fantaisie et sous la prose se révèle sa poésie. L'auteur de
Désobéissance civile, qui
fut incarcéré pour avoir refusé de payer l'impôt, semble avoir
trouvé dans la forêt une sérénité, celle inspirée par une vie
simple et rude mais où la méditation garde sa place. Thoreau :
un maître zen d'Occident !
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