On
a aimé cette BD, fruit d’un professionnel de la montagne, qui
montre de surcroît un coup de crayon très sûr. Pour Angelini, la montagne est
sombre, il la croque sans économiser le trait, ce qui nous la rend
encore plus inquiétante. Surtout lorsqu’il s’agit d’une
interminable et verticale face nord faite de glace et de rocher
pourri où deux cordées s’affrontent.
On
a aussi apprécié que le même, en tant que scénariste, traite le
sujet de la montée du nazisme dans les Alpes suisses de 1937 sans le
manichéisme de circonstance. (Les méchants ne sont pas forcément
ceux qu’on croit.)
Une
histoire pleine de suspens et de rebondissements dans une ambiance
très « acide lactique ». On en a presque les doigts
moites. Un album de très bonne facture. On attend les autres avec
impatience.
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